Au boulot !
La dernière grosse semaine de la préparation est en marche. Quoique... En galopade, plutôt.
Hier, un marathon sur le vélo d'appartement. En lisant "La grande course de Flanagan". Ce livre est passionnant. Avec en particulier, plein de petites phrases fabuleuses. Dont celle çi, qui fait écho à l'interview du grand gars : "L'enfer, c'est la vie sans rêve." Et celle çi, tirée d'un article qu'écrit un des journalistes qui suit la course "Les athlètes de la Trans-America représentent tous les êtres humains qui oscillent sur la corde raide de l'absolu". Classe, non ?
Aujourd'hui, une heure trente d'endurance. En pleine overdose des quais, l'idée d'aller se ballader sur la rive gauche de Rouen en direction du jardin des plantes m'a de suite séduit. Le jardin étant fermé, j'ai poussé jusqu'au stade de foot Robert Diochon. Et galopé sur le champ de courses. Ca ne fait pas de mal de changer d'air.
Tout en courant, le seul neurone encore opérationnel s'est souvenu que T no limit boot camp y faisait sa séance du mardi soir. Le temps que l'idée fasse le tour de la boite crânienne et Running and Comics débarquait avec Thierry sur son épaule.
Deux tapes dans la main, un tour avec Jéjé et hop, retour au bercail. Dans une foulée légère et griffée. C'est peut être un détail pour vous. Mais pour moi ça veut dire beaucoup. (Quoi ? Elle était sympa cette chanson, non ? En tout cas, ma maman aimait bien....). Bref, une foulée qui tranche avec la foulée rasante, à l'économie, qui prend sa place au fil de ces longues dernières séances.
L'état d'esprit du moment est simple : j'en ai ras la gamelle. Quand je met mes baskets, c'est pour faire le job. On est loin du joyeux loisir. Rien d'inquiétant en soi. C'est normal. L'entraînement est dur.
Bref, plus qu'une semaine dans le dur et l'entraînement redescendra gentiment en volume et en qualité, sur le mois de Mars, pour arriver avec le maximum de fraîcheur à la course.