A quoi peut bien servir un enfant pour préparer le marathon des sables ?
Philippe Auguste, médecin du sport, qui, lorsque je lui ai annoncé mon projet de participation au marathon des sables, m'a de suite invité à impliquer d'une manière ou d'une autre ma famille. Arguant du fait que, pour de tel projet, si l'on y prête pas plus attention que cela, le livret de famille peut rapidement se passer de votre identité.
Bon... Parfois, la vie sait s'imposer des priorités. La course à pied, c'est bien, la famille, c'est mieux.
Mais, et ce, malgré une imagination traditionnellement débordante, je dois admettre que ce livret de famille là, où l'on dénombre une extraordinaire cuisinière et deux vaillants judokas, rend l'exercice d'implication particulièrement délicat....
Bon... Parfois, quand l'imagination, traditionnellement débordante, fait défaut, la bière sait s'imposer des priorités... Et c'est donc après quelques bières, qu'enfin l'idée tomba. Et même si elle ne concerne que le 2ème du nom, je nourris le secret espoir qu'en insistant un peu, je trouverais bien deux autres idées. Place, maintenant, au pitch...
Pour bien se préparer au marathon des sables, il vous faut un enfant. Pas trop grand, ni trop lourd. Juste ce qu'il faut. Ça tombe bien, j'en ai un qui va bien. Vous trouverez çi-dessous, une liste non-exhaustive, de 15 cas où il pourra vous être utile dans votre préparation.
1) Musculation des bras
2) Musculation du dos et du ventre, tout en se faisant chatouiller
3) Musculation du dos et du ventre, avec un poids mort
4) Musculation des cuisses en poussant
5) Musculation des cuisses en tirant
6) Musculation des cuisses et du dos
7) Étirement des jambes
8) Port du sac
9) Dépose rapide du sac
10) Chasse d'une antilope
11) Fuir le lion, qui veut la même antilope que vous
12) Transport d'une antilope pour le dîner
13) Boire
14) Bon, de temps en temps, il faut aussi le défouler....
15) Après s'être soi même défoulé, bien sur !
Pis, de toute manière, ça pourra toujours nous servir, pour le jour on aura notre cirque à nous, non ?