ABC à Melun

L'ABC, samedi dernier, à Melun, s'est très bien passé. Et ce, grâce à Ingrid et Stéphane. Qu'ils en soient ici remerciés.

Le matin, présentation individuelle des participants, illuminée par un retraité affirmant qu'il venait au stage parce que son père le lui avait demandé, rebondissant sur un jeune qui s'était ainsi présenté. Présentation de la FFA, de ce qu'elle attend de ses entraîneurs, c'est à dire des gens biens, conscients des responsabilités qui leurs incombent. Enfin, présentation des fonctions dans les clubs et responsabilités associées. Pour faire court.

L'après midi, prise de conscience et dénonciation de l'empirisme qui régit nos consciences et nos habitudes d'entraînement. La poussière faite, les toiles d'arraignées retirées, l'animateur nous a exhorté à aborder notre future mission évangélique avec une seule question en tête : pourquoi ? Et c'est non sans humour, qu'il nous a servit sur un plateau, soif d'humilité, d'apprentissage et de remise en question permanente.

 Au final, j'ai retenu que l'orange déshydrate. Qu'il faut 7' pour monter le corps d'un degré, lors de ce que l'on appelle vulgairement l'échauffement. Que l'assouplissement est un étirement à froid en continu. Que la sueur, c'est de l'eau avec du sel, et qui explique la présence du marais salant au pied de mon vélo sans roues, dans le salon de madame. Que le bicarbonate, contenu dans l'eau gazeuse, joue à l'auto tamponneuse avec les déchets organiques générés pendant les contractions musculaires. Que le frout-frout, appelé vulgairement foulée tractée, se fait après la montée de genoux, lors des exos dynamiques. Qu'il faut manger de la viande quand on pratique l'ultra. Et qu'enfin, seuls les quadriceps servent à courir, information qui m'a rendu infiniment triste, même si j'ai espoir qu'un jour, la science m'autorise une greffe.