Ça y est, c'est officiel. La séance du mercredi soir est la séance ou je fini tout mouru.

Manu di bango s'est mis en tête de me développer la vitesse. Travail de fond, base pour être costaud pour le marathon des sables.

Ces 3 derniers mercredis, j'ai enchaîné, au 1er tour 12 côtes de 200m, au 2ème tour 12x400m enfin au 3ème tour, c'est à dire hier soir, 4x (400 + 800).

Comment décrire ces séances ? Simple. Il faut courir trop vite, durant une éternité, qui se répète.

Au fil de ces séances, j'ai découvert que j'avais 3 souffles.

Le premier, facile, naturel, léger, comme une bonne bière. Au point de réclamer la suite.

Le deuxième constitué d'une double inspiration suivie d'une double expiration. Rapides et appuyées. Le coeur grimpe dans les tours et la tête chauffe. Un peu comme un double wisky, bu pour la route. C'est supportable. Même si répétés, au fil des fractions, je fini par voir des étoiles, avec un état de fatigue grandissant qui bascule invariablement vers l'épuisement.

Enfin le troisième, facile, naturel, léger comme une micheline poussive, qui cherche son air, pour grimper le pic du midi, comprenant que l'oxygène est rare et que ça va pas aller en s'arrangeant. En clair, l'inspiration et l'expiration se succèdent à une fréquence tellement rapide qu'elles finissent pas se mélanger. Et invariablement, c'est précisément le moment que je choisi pour finir tout mouru. Comme une cuite expresse.

Mais, bon, j'en vois le bénéfice lors des autres sorties, qui deviennent plus faciles. Ces séances sont primordiales. Douloureuses mais bénéfiques. Un amateur ?

La séance du mercredi soir

Partager cet article