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Grain de sable 2014
9 mai 2014

Et tout le tout team

L'aventure est humaine, dans la tente, avec les bénévoles mais aussi pendant la course.

Sur ce type de format de course, on passe son temps à doubler et se faire doubler par les mêmes personnes.

Au point qu'on sait si on est à la bourre ou pas. Un peu comme à la maison, quand vous voyez le voisin monter dans sa voiture et que pour vous c'est le moment d'ouvrir la barrière ou quand vous voyez la p'tite dame qui sort son chien et que pour vous c'est le moment d'attaquer le virage en épingle à cheveux avant de déposer grand gars à l'école. Bref, nous devenons des repères les uns pour les autres. 

Pendant le doublage, des relations se construisent.

Sur les 3ères étapes, nous avons donc fait joujou tous ensemble avec Diego, Jeanne, Anthony, Suzana, La triplette du désert, La tente 36, Les lapins runners et plein d'autres encore.

Avec Diego, septuagènaire plus frais que beaucoup de trentenaires, nous avions pris l'habitude de nous croiser sur les 15ers kms. A chaque fois, c'était la petite blague accompagnées d'encouragements réciproques. Et toujours il m'exhortait à envoyer plus, sentant bien que je glandouillais.

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Diego, qui n'en était pas à son premier galop d'essai.

Avec Jeanne, Bordelaise, nous nous retrouvions plutôt sur le dernier tiers de la course. A chaque fois c'était du "Tiens mais c'est Jeanne !" et du "Tiens mais c'est Cédric !" pour conclure par du "Ca va comme tu veux ?". Quoi ? Ok... Audiard aurait perdu son temps en tentant de s'inspirer de nos dialogues. Son calme et sa sérénité remplissaient nos parenthèses.

jeanne

Jeanne, tout en délicatesse. Au milieu du chaos.

Avec Anthony, jeune marié et jeune papa, c'était ambiance "Ça va t'y ma poule ?" "Tes pieds ça se tasse ?" "Ca va tu gères ?". Pour la longue, sur la ligne de départ, j'ai admiré son cran. Les pieds en fleur de cloques à na pas savoir comment les poser au sol. Bon sang ! Il a fini. Et peut en être fier.

anthony

Antho. Son p'tit bout de chou peut être fier. Elle n'a pas fini de chanter ;)

Avec Suzana, espagnole, avec qui j'ai fait un bout de chemin après TF1. Et qui arrivait toujours la 1ère de sa tente. Seule fille de sa tente. Les dialogues en anglais étaient assez comiques. Elle comprenait la moitié de ce que j'essayai de lui dire. Elle finissait toujours ses phrases en espagnol avec plein de mimiques. Je me nourrissais de son sourire à l'image de son mantra "VAMOS !!!"

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Susana, la guerrière espagnole.

Avec Patrick, Chris et Eric, c'était youpi-tralala-sauciflard dans le désert. Leurs présence rassurante et hilare m'ont permis de m'économiser là où d'autres se sont épuisés dans le sable du désert.

eric pat chris

Chris, Eric et Pat. La grande classe !!!!! 

Avec la tente 36, c'était l'attente, dans la tente, de voir rentrer tout le monde à la maison. Et nous étions tous fiers, d'être tôt au complet, là ou d'autres tentes s'inquiétait de n'avoir pu encore acclamer son dernier petit poussin. C'est toujours rassurant de se savoir tous à la maison. Et que la journée se soit bien passée pour tout le monde. Sur les 3 ères étapes, arrivaient en prems Franck et Manu, puis en deuze Yannis et Jean luc, puis en troize Bruno et moi même. Et enfin, telle la reine cléopatre acclamée par sa foule en délire, Elodie, notre girl-star.

Avec la tente 36, c'était comme retrouver sa famille sur le bord de la route. Je suis arrivé avec ma poule au 1er CP de l'étape 2, surpris l'un et l'autre mais super heureux d'avoir couru un peu ensemble. J'ai doublé sur l'étape 2 et 3, en début de course, Manu, Yannis, Jean-luc et Bruno qui partaient ensemble, sur un rythme de course qu'ils étaient capables d'emmener jusqu'au bout, et qui me redoublaient sans que je ne m'en aperçoive, pour prendre le large. Je finissais main dans la main, sur la ligne d'arrivée, avec Bruno, plus calme sur la fin, là ou je commençais à envoyer. J'ai croisé Elodie en fin d'étape 3, persuadé que j'étais vraiment à la ramasse, alors qu'elle venait de faire une superbe course.

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Jean-luc, Yannis, Bruno, Elodie, Guignol, Ma poule, Manu. Photo de famille.

Avec les lapins runners, c'était le p'tit coucou du matin avant le décollage pour s'encourager, ou le p'tit coucou du soir à l'arrivée pour s'embrasser. Ils m'ont scié. Ce couple est surprenant. Ils vivent leurs trucs avec une insouciance... C'est fou ! Quand je vois Emir, je vois un mec qui vient de poser sa mobylette, qui se retrouve, parce que ça a l'air cool, au volant d'Ariane, entouré d'astronautes sur dimensionnés, et qui t'emmène, le coude sur la portière, la fusée sur Mars, en tripotant tout les boutons, en faisant des bécots à sa lapine tout en montant le son de la sono, parce que quand même faut pas déconner, c'est important la musique. Quand je vois Carole, je vois une nana amoureuse, qui te me drive son julot avec autant de dextérité qu'en a ce dernier pour emmener la boutique jusqu'au bout. Sans dèc ! Ils m'ont vraiment scié.

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Les lapins runners. Carole et Emir. Je sais pas vous, mais quand je les vois, j'ai envie de les embrasser.

Avec tous les autres, c'était cool aussi.

Bon.

Tout est en place.

Le décor est planté.

L'appareil photo est rangé. Tous les copains ont été présentés. Les lames des grôles sont aiguisées.

Le voyage peut commencer.

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Commentaires
L
Ouah, merci beaucoup pour ce portrait élogieux Cédric !! Il fallait nous le dire que tu avais envie de nous embrasser lol<br /> <br /> Tu a été une très belle rencontre du MDS. Nous espérons te revoir bientôt.<br /> <br /> En attendant, passe de joyeuses fêtes de fin d'année !! Gros bisous.<br /> <br /> Carole
M
Arrête, parce que ça donne presque envie d'y aller ;-)
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