Aveu
Je vais vous faire un aveu : ce que je préfère dans la course à pied, c'est quand ça s'arrête.
En même temps, ça peut se comprendre. Quand le programme est dosé à point, avec les séances qui vont bien, les bons et loyaux services, au terme de la troisième semaine de dur, s'achèvent souvent sur les rotules.
Bref, j'attaque la semaine de récupération après trois semaines d'entraînement crescendo.
Et il ne faut pas se méprendre : c'est la semaine la plus importante dans le plan d'entraînement. Si on en profite pas pour se reposer, entre dormir, manger, se réhydrater, se détendre musculairement à coup d'étirements ou de vélo ou de massage, le corps n'aura pas le loisir d'assimiler les efforts consentis lors des différents matraquages.
Pas de repos et on redécolle dans les pires conditions pour attaquer un nouveau bloc (3 semaines de travail + 1 semaine de récup). Et la blessure, tapie dans l'ombre, se prépare au festin.
Bon sang ! Ça fait du bien quand ça s'arrête !