Chambre à part

Il est temps d’essayer le duvet.

Même si les températures nocturnes sur Rouen ne sont pas encore calées sur ce qui se passera dans le désert marocain, elles suffiront à tester le confort du duvet, vendu pour tenir, dans la joie et l’allégresse, du 4°C. Sans pyjama. Quoi ? Pas la peine d’insister, je suis marié.

Des amis m’ont prêté une yourte. Pas un yaourt. Une yourte. Bien qu’à la réflexion, la différence entre les deux semble mince.

D’un point de vue stratégie, le campement a trouvé sa place derrière la maison. Ainsi, nous éviterons l’inconfort de l’humour ravageur de notre voisin préféré. « Ça y est ? Elle s’est enfin décidée à te foutre dehors ! Il te reste une place ? Au cas où l’idée inspirerait la mienne …». Au passage, si vous pouviez me rappeler, à l’occasion, qu’il faut qu’on les invite pour boire au moins une bière.

D’un point de vue stratégie, il m’a fallu faire preuve de psychologie (les bonnes résolutions devant être tenues, faire preuve de psychologie ne figurera jamais sur une liste de début d’année) pour expliquer d’abord à ma chère et tendre puis aux deux champions que cette situation provisoire voire exceptionnelle n’avait rien avoir avec les ronflements exorbitants de… des chats. C’est important la psychologie.

Bref, la yourte s’est montée comme une mayonnaise. Le duvet, chaud comme le pain, est à l’intérieur. Ne reste plus qu’à mettre la saucisse dedans.

La chambre à coucher. Décorée. C'est important la décoration.