La der
La der de der de cette année s'est courue avec le sac. De nouveau chargé sérieusement. 9 kg. A grand coup de rafales de vent dans la guoule. J'ai souri à la première d'entre elles, en me disant que celles du Maroc seraient pires, car chargées de sable. A la deuxième rafale, une fois l'intérieur du corps copieusement aéré, j'ai hurlé. Le plus simplement du monde. Et tout était dit.
Il y a de fortes chances pour que la prems de 2014 se fasse dans les mêmes conditions. Avec le sac.
On pourrait y voir une forte symbolique. Ce sac à dos me fait passer d'une année à l'autre pour mieux m'emmener vers le marathon des sables.
On pourrait y voir de la fainéantise. Vider le sac pour le re-remplir n'a, tout bien réfléchi, que peu d'intérêt.
On pourrait y voir du pragmatisme. C'est le plan qui me dit de faire ça. Alors pourquoi faire autrement ?
On pourrait y voir rien du tout et s'en foutre complètement. Ce qui finalement m'irait très bien aussi....
Bref, la der de der, ça fait prendre l'air.