Le réveil de Bonnemine

Bonnemine fait partie de ces athlètes qui ont envie de réveiller la bête qui est en eux. Tapie derrière le poids des gueuletons, avec un poumon en vrac, les cheveux dans tous les sens, les yeux exorbités, les oreilles pendantes. Bref, une vraie belle athlète en sommeil, qui va voler d’ici 6 mois.

Et dans 2-3 ans, quand elle franchira la ligne de son premier marathon, elle ne pensera plus à fouetter la bête trop longtemps laissée à l’hibernation, trop à sa joie d’y être enfin arrivée.

Voilà, Bonnemine aura bonne mine.

En attendant, c’est par ici que ça se passe - version 3.

Comments

[Cedric Vaugeois]

:)

[bonnemine]

allez... grain de sable, grain de folie =P

[Cedric Vaugeois]

Oui je te comprends.

Les muscles sont demandeurs en oxygène. Quand on cause on ne fournit pas assez. Donc, la 1ère étape c'est d'arrêter de causer. Et se concentrer pour respirer. La 2ème étape, c'est l'accélération du rythme cardiaque pour compenser le manque d'oxygène. Et enfin, en 3ème étape, tu augmentes ta fréq de respiration. J'ai détaillé. Mais dans les faits tout se fait quasiment en même temps.

Soyons fous : les 5' en plus !

[bonnemine]

lol en fait, quand je suis en "seuil", ça fait un moment que j'ai arrêté de discuter!!! =P c'est juste que là, je l'"entends", je ne sais pas si tu me comprends quand je dis ça =P



Pour la séance de demain, il va falloir que je tienne Fabienne lol mais on va essayer de se cantonner à 30'... les 5' en plus?

[Cedric Vaugeois]

La respiration en 2 temps est signe que tu es en seuil. C'est à dire l'étape, en terme d'effort, au dessus du footing cool. Au seuil, tu ne peux pas discuter.

L'idée dans tes footings c'est que tu puisses causer tout le temps.

Tu as tenu 40' sans marcher ? C'est parfait !

Demain juste 30'.

Et le coup d'après tu passes à 45'. Puis 30'. Puis 50'. Puis 30'. Puis 55'. Puis 30'. PUIS 1H !!!!! Cool, non ?

Petit détail, à la fin de chaque séance de 30', n'hésites pas, dans les 5 dernières minutes, à forcer comme tu le décris dans ton commentaire.

Enfin, tous les coureurs en bavent autant que toi. Tous. Et chacun à sa vitesse.