1er degré hors stade - Il y avait du people à Andrézieux !
Place à la page people.
Bah, oui, quand on nourrit la prétention d'être lu par le plus grand nombre, il convient parfois de se prêter au sensationnel. D'autant que la semaine prochaine, je projette de racheter Voici et Gala. En attendant, un post d'entraînement me fera du bien. D'autant que les champions rencontrés cette semaine, sont tous marqués par l'humilité et la simplicité.
Tout d'abord, les filles.
Christelle, qui après avoir fait son choix à l'école, entre le handball et la course à pied, n'a commencé à descendre la plupart des records nationaux qu'à partir de ses 27 ans. J'avoue avoir eu peur, en la voyant courir autour du stade, qu'elle ne se fasse emportée par une rafale de vent. La bonne nouvelle, c'est qu'elle coure beaucoup plus vite que le vent. La mauvaise nouvelle, c'est qu'à la suivre des yeux tourner sur la piste, j'ai maintenant un torticolis.
Elena, qui démarrant, en Russie, le ski de fond, s'est vue rapidement remerciée par son entraîneur, en l'invitant cordialement à poursuivre le ski de fond, sans skis. Elena, par -30°C, s'est alors mise à courir derrière les fondeurs...
Enfin Kenza, qui sur la vie de ma mère, a commencé à courir en famille, avec pôpa et tântines, avant de se faire inscrire, à 8 ans, au cross de l'hippodrome de Casablanca, où elle surclassera les meilleures du pays. Et qui, à force de bonne humeur tenace, a failli détourner mon attention sérieuse et imperturbable, des différents exposés de cette formation passionnante.
Ensuite, les p'tits gars.
Manu, qui démarrant l'ultra à 16 ans, trouvait amusant l'idée de faire Millau en ayant quasiment jamais couru. Auto-proclamé "coureur du dimanche", il est de ceux qui prennent plaisir à faire durer la ballade digestive dominicale.
Daniel, lui, c'est militaire qu'il a pris la fâcheuse habitude de courir tous les jours. Une semaine de plus et il serait arrivé à convaincre toute la promo des bienfaits du footing à 5h du matin...
Enfin Eric, mon petit lapin, qui sans avoir couru depuis 1 an, m'a fait l'honneur d'être lièvre le temps d'un 5x1000m à 13,5 km/h. Ce qui m'embête dans l'affaire, c'est que je lui ai ruiné le dos de sa veste avec ma bave, et qu'à priori, je lui dois un sacrifice du genre massage de ses mollets poilus.