Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Grain de sable 2014
30 juin 2012

Une course riche d'enseignements

Les voyages forment la jeunesse. Les courses, les coureurs.

Il est temps de faire le point et tirer enseignement de cette course.

 

Les points qui m’ont fait défaut pendant la course ont déjà ma préférence car je vais devoir œuvrer pour leur tordre le cou.

 

A vue de nez, il y a les pieds. Décorés par des cloques, colorés version « black is black » au bout des 2èmes orteils et douloureux au niveau du tendon d’Achille droit.

 

A vue d’œsophage, il y a l’alimentation. Les gels vendus pourtant ultra digestes qui ne s’avalent plus. Des nausées dignes d’une femme enceinte. Une eau devenue écœurante (en même temps, rien d’extraordinaire à cela, je lui préfère la bière depuis tellement longtemps….). Une déshydratation à mi-distance et enfin le manque de force en fin de course.

 

A vue d’oreille, il y a la communication. Longtemps perturbante pour ma concentration. Car à raconter ce que je vis, je m’écoute un peu trop les douleurs. Que j’avais pris l’habitude d’analyser, de traiter et de faire taire. Raconter m’empêchait de les faire taire. Cerise sur le gâteau, le coup de fil passé pendant les 5’ de marche, m’empêchait également de bien m’alimenter. Car rognait sur le temps disponible. 5’ c’est 5’. Ni plus ni moins.

 

A vue de jambes, j’ai eu l’impression de manquer de résistance. Peut être une allure trop rapide au début ? Peut être un défaut de travail au seuil pendant la prépa ? (En général, les filles n’aiment pas le seuil, car c’est la vitesse de course à laquelle on arrive plus à causer…)

 

A vue d’oreiller,la récupération. Et pourtant ! Manu Goullin, mon entraîneur, m’avait fait décroché bien plus tôt que ce que j’avais pris l’habitude de faire. Sans lui, j’aurai fait le plus dur sur le dernier bloc (un bloc, c’est 3 semaines de travail et une semaine de récup) qui précède la course. Manu m’a fait faire le plus dur sur l’avant dernier bloc et fait bosser gentiment sur le dernier bloc. Sauf que j’en ai pas profité et me suis couché tard les deux dernières semaines pour démarrer proprement le blog (que voulez vous, ma p’tite dame, je ne suis pas écrivain, et j’ai besoin de temps pour écrire quelque chose qui se lise à peu près). Ca c’est pour la récupération avant course. Mais il y a aussi la récupération pendant la course. Totalement improvisée et inefficace.

 

A vue d’HP, l’isolement. C’est long, très long de marcher seul. Sans même pouvoir regarder la télé….

 

Les points qui m’ont bien réussi pendant la course ont aussi ma préférence, car ça fait du bien quand ça marche bien ! Même si ce n’est pas acquis pour la prochaine course….

 

L’allure course. 5’ marché, mis à profit pour manger et boire, 25’ couru, mis à profit pour avancer. Le rythme est vraiment bon. Par contre je n’en ai pas tirer tout le profit. Le coup de fil passé sur les 5’ de l’heure tapante, perturbait le mangé et le bu (sans blague, vous avez déjà essayé de marcher en téléphonant, en attrapant les trucs à manger dans un sac ?). Reste à affiner la vitesse de course pour tenir l’allure course encore plus longtemps.

 

Le compressif. Le cuissard BV Sport et les manchons mollets Sigvaris m’ont évité toutes les douleurs musculaires habituelles. Qui touchent habituellement mollet droit et ischios. Un vrai bonheur.


cedric30   cedric33

Le Mag 2. Qui m’a permis de maintenir une bonne lucidité malgré la fatigue. Et ainsi éviter les mauvaises décisions stratégiques.

 

Le matériel. Entre le sac à dos Salomon, la gore tex Lafuma, la Casquette Salomon, la frontale lampe Silva, que du bon matos auquel on peut se raccrocher dans le dur.

 

cedric28 cedric26

IMG101 cedric25

 


Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité